Enfin de bonnes nouvelles : à l’embellie sur l’activité des entreprises du bâtiment s’ajoute le lancement de la campagne pour les prochaines élections présidentielles et de ses « petits cadeaux »…
Cette rentrée part sur des bases intéressantes pour le secteur de la construction. Déjà constatée au premier trimestre, la douce relance de l’activité de la construction se reconduit pour le 2ème trimestre 2016 : +2% en construction neuve (contre -4% au 2T 2015), + 0,5% en rénovation et amélioration (contre -1% au 2T 2015), selon la note conjoncturelle de la Capeb. Malgré la fragilité de la situation, ce constat est partagé par la FFB qui souligne aussi le rebond du nombre de permis de construire (+12,9% en glissement annuel sur 5 mois à fin mai 2016 ) et de mises en chantier (+4,5%). Enfin, même si l’Insee avance fin août un indicateur de climat d’affaires en léger retrait avec une visibilité de 6,9 mois de travail, le nombre de défaillance d’entreprises du bâtiment a baissé au niveau national, selon le spécialiste de l'assurance-crédit Euler Hermes, sauf en région Ile-de-France qui a souffert des grèves et des inondations. Autre fait : la prime à l’embauche PME (4.000 € sur deux ans) a été réclamée pour appuyer la création de 54.000 postes dans le bâtiment depuis le début de l’année.
À ces nouvelles globalement encourageantes s’ajoute le lancement de la campagne pour les prochaines élections présidentielles. D’un côté, il faudra rester prudent face à certaines promesses des candidats. Par exemple, le service juridique du Moniteur estimait impossible que 80% des marchés publics puissent être réservés aux PME, comme l’annonçait deux jours auparavant le candidat Arnaud Montebourg (sachant tout de même que 58% des marchés sont déjà attribués à des PME pour 27 % de la valeur totale).
De l’autre, les prochains mois ouvrent une jolie période de « cadeaux », même si l’on sait qu’il faudra passer après à la caisse. On ne rase jamais vraiment gratis… Manuel Valls vient ainsi de préciser une mesure évoquée fin juin par François Hollande. Le premier ministre indique que le taux de l’impôt sur les sociétés (IS) des PME sera baissé à 28%, soit la moyenne européenne. Cette mesure qui reste conditionnée à une croissance d’au moins 1,7% l’an prochain, viserait à renforcer l’attractivité de la France après le Brexit. Rappelons qu’en face des anglais qui taxent les entreprises à hauteur de 20% de leurs bénéfices (12,5% en Irlande !), le taux de l’IS en France est actuellement de 33,3%, avec un taux réduit de 15% pour les entreprises réalisant jusqu’à 38.120 € de bénéfices. Les organisations patronales qui applaudissent déjà rappellent tout de même qu’elles réclament un taux à 25% et un taux réduit à 12%...
Par ailleurs, le premier ministre a annoncé que le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) sera élevé à 7% (contre 6% actuellement) de la masse salariale, pour les salaires allant jusqu’à 2,5 fois le Smic.
Vivement les prochains sondages !
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